Depuis début avril, les violences xénophobes ont semé la peur et la panique en Afrique du Sud. Au nord de Durban, à Verlam, des dizaines de ressortissants du Zimbabwe se sont réfugiés près d’un poste de police. Chassés de chez eux, ils ont planté leurs tentes et réclament la protection des autorités.
L’ambassadeur du Zimbabwe en Afrique du Sud, Isaac Moyo, est venu sur place, il a dénoncé la tristesse de la situation de ces déplacés :
“La majorité des Zimbabwéens que nous avons rencontrés veulent maintenant retourner dans leur pays. Et nous travaillons avec le gouvernement d’Afrique du Sud pour être sûrs que tout soit mis en oeuvre pour les rapatrier au Zimbabwe.”
En trois semaines, six personnes (15 selon une association) auraient été tuées, dont deux Zimbabwéens, et 5 000 personnes auraient fui ces violences xénophobes.
Des violences, qui depuis trois jours, se concentrent à Johannesbourg, la capitale.
Hier, les forces de l’ordre sud-africaines ont dû tirer des balles en