Les réactions se multiplient, après les annonces de l’Union Européenne pour faire face au drame des migrants en Méditerranée. Un naufrage avait encore fait plus de 800 morts dimanche dernier, au large des côtes libyennes. Mais si le budget des opérations de sauvetage devrait augmenter, les associations restent sceptiques. “L’Europe a un peu réduit sa dette morale en augmentant les capacités de recherches et de secours, et aussi en triplant le budget deu programme Triton”, explique Gemma Parkin, porte-parole de l’ONG Save The Children, “mais il y a un manque de clarté concernant la zone opérationnelle de recherches et de secours, ou sur le fait de savoir si ces opérations seront prioritaires sur le contrôle aux frontières”. Pour le Haut Commissariat aux Réfugiés, d’autres moyens sont nécessaires, aussi bien pour l’octroi du droit d’asile aux personnes fuyant les zones de conflit que pour les opérations de sauvetage. L’an dernier, l’opération Mare Nostrum, menée par l’Italie, avait permi