Au Yémen, les combats se poursuivent entre rebelles chiites et partisans du président Abd Rabbo Mansour Hadi. Ce samedi, au moins 27 personnes sont mortes dans les affrontements dans le sud du pays.
Mardi, la coalition arabe emmenée par l’Arabie Saoudite a annoncé la fin des frappes aériennes. Pour autant, plusieurs dizaines de raids ont encore été effectués depuis contre des positions de la milice chiite houthie.
D’après l’ONU, les affrontements de ces dernières semaines ont fait plus de 1000 morts, dont la moitié de civils.
Et puis il y a aussi les très nombreux déplacés qui ont fui les zones de guerre. Ainsi dans le village d’Attan, non loin de la capitale Sanaa. “Ici, raconte Mohammed Hussein al-Hibari, le chef du village, il y avait 54 maisons et plus de 70 familles, mais à cause des frappes aériennes, il n’y a plus personne. C’est un site historique qui date de l’empire ottoman. Mais tout le monde est parti en raison des bombardements”.
L’ancien président Ali Abdallah Sal