Christian BONNEFOI travaille la transparence et la souplesse de matière, à travers lesquelles son œuvre s’affirme comme une expérimentation artistique à part entière. Demeurant inconditionnellement dans l’abstraction, il développe un langage pictural original et personnel, en mélangeant les formes et matières, troublant tous repères.
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Infos : http://www.galerie-oniris.fr/actus/expositions/christian-bonnefoi-2015/
EXPOSITION : DU MARDI 14 AVRIL AU SAMEDI 23 MAI 2015
Galerie ONIRIS ● 38 rue d’Antrain ● 35700 Rennes
La galerie est ouverte à tous ● du mardi au samedi ● de 14h à 18h30 ● également le vendredi de 10h à midi ● rendez-vous collectionneurs possibles en matinée ou le lundi ● contact info au 06 71 633 633
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« Dans toutes mes séries, il y a des fonctions qui sont reprises (textures, couleurs, lignes, gestes…) dont la structuration variable permet l’apparition et la libération de la forme; parfois la forme peut s’ouvrir, parfois elle peut se fermer; certaines possibilités émergent dans un tableau et vont se développer dans un autre… ».
La série des « PL IV », par exemple, s’impose en 2014 comme une renaissance, une suite, dans la famille des précédents « PL » créés de 1988 à 1990. Parmi les œuvres de CHRISTIAN BONNEFOI , la spécificité de cette famille repose sur le rapport particulier qu’entretiennent le geste et le fond, rapport rendu possible par l’usage de la lumière et de la transparence de la toile, à tel point que le verso se présente en même temps que le recto… nous offrant une vision inédite de la surface.
Les textures s’y mêlent dans un chevauchement et une sinuosité de bandes colorées. Les bandes colorées brossée à la surface coïncident paradoxalement avec le fond : le hasard qui anime la surface au premier plan se soumet à l’intensité du fond qui émerge, traverse et dépasse les couches picturales. Dans une sorte d’énigme, la peinture est ramenée à la surface et semble flotter au-dessus d’une certaine profondeur. « Je peins les tableaux en partant de leur envers » : la profondeur a le pouvoir de s’élever et remonter à la surface.
D’après lui, il existe une analogie, un lien très intime entre la peinture et le monde onirique. C’est-à-dire qu’il crée un parallèle entre le travail sinueux de l’inconscient donnant matière au rêve, et la profondeur du tableau d’où surgissent les méandres du pinceau. Le monde inconnu, profond et secret de l’inconscient comme de la peinture se révèle dans des moments de transport. Chaque couche de peinture est une accumulation de mémoire et le tableau la création d’une temporalité.
Aux côtés des « PL IV », se déploient aussi sur les murs de la galerie des assemblages de Ludos récents, monté par les soins de l’artiste. CHRISTIAN BONNEFOI organise et punaise les Ludos sur le mur comme un puzzle pour créer une Composition. Dans ces Compositions se rencontrent, s’affrontent ou se joignent figuration et abstraction, et où figuration devient abstrac