Non à un troisième mandat du président Nkurunziza.
Parce qu’on n’ouvre pas le feu sur les femmes au Burundi, 300 d’entre elles sont descendues dans la rue hier (dimanche) à Bujumbura, pour poursuivre la contestation. En quinze jours de manifestations, la répression policière a fait une vingtaine de morts. 50.000 personnes ont fui le pays.
“ Nous sommes fatiguées. Nous voulons la paix. Nous voulons le respect de notre nation et de ses lois. Notre constitution (qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels) est sacrée, comme les accords de paix d’Arusha. Ils nous ont apporté la paix après dix ans d’une guerre civile dans laquelle nous avons perdu nos fils et nos filles. Nous ne voulons plus jamais ça, “ explique Ketin Vyabandiyaya, une manifestante.
Les pressions internationales s’accentuent sur le président sortant pour qu’il retire sa candidature à la présidentielle du 26 juin. Aujourd’hui, la Belgique, l’ancienne puissance coloniale, a suspensu son soutien financier au proc