Dimanche, ils voteront pour des régionales et des municipales qui devraient faire la part belle aux nouveaux partis. Tout d’abord, Podemos à la gauche des socialistes conduit par un professeur Pablo Iglesias dont l’objectif est de chasser la “caste” au pouvoir.
Et puis, Ciudadanos emmené par Albert Rivera, un jeune avocat qui courtise les voix du centre et des libéraux et apparaît comme un nouveau faiseur de roi entre le PSOE et le Parti Populaire au pouvoir.
L’enjeu est de taille. Ce double-scrutin est l’ultime test avant les élections générales de fin d’année alors que l’Espagne sort péniblement d’une très grave crise économique et sociale. Les électeurs ont soif de changement.
“J’espère que nous aurons un résultat similaire aux Européennes où les nouveaux partis ont mis en difficultés les grandes formations traditionnelles”, explique cet étudiant.
“Plusieurs personnes de ma famille sont au chômage. Ma pension a augmenté de 0,25 % alors que le coût de la vie a augmenté bien