Le deuxième tour de la présidentielle en Pologne s’avère plus compliqué que prévu pour le chef de l’Etat sortant Bronislaw Komorowski.
Rien à voir avec le premier tour, le 10 mai dernier, qu’il appréhendait plutôt sereinement, dans la posture du grand favori.
Son assurance a été sérieusement ébranlée lorsqu’il s’est retrouvé devancé de près d’un point par son rival de la droite conservatrice Andrzej Duda.
Soutenu par la Plate-forme civique, la droite libérale qui dirige le gouvernement, le président sortant polonais a donc appelé à la mobilisation. “Des milliers de voix” et “même quelques centaines” feront peut-être la différence, a-t-il laissé entendre.
D’autant, que certains sondages récents donnaient l’avantage à l’eurodéputé Andrzej Duda.
Si Komorowski a insisté durant la campagne sur la place de la Pologne dans l’Union européenne, Andrzej Duda a quant à lui déplacé le curseur sur les intérêts nationaux des Polonais dans l’arène internationale, promettant par ailleurs de