Se servir du témoignage des repentis pour dissuader les départs vers le jihad. C’est l’une des propositions soumises au vote mardi de l’Assemblée nationale pour lutter contre la menace jihadiste. La mesure est soutenue par Dounia Bouzar, une anthropologue qui travaille avec le ministère de l’intérieur et le Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam. Seuls les jeunes de retour de Syrie ou d’Irak peuvent témoigner "parce que l’embrigadement (de Daesh) consiste à dire que tous les autres sur terre sont des gens associés à des sociétés de complot qui nous mentent", analyse Dounia Bouzar, selon qui "Daesh vend des rêves différents. Il s’adapte à chaque jeune."