Les préfectures des Bouches-du-Rhône et de Loire-Atlantique ont pris mardi un arrêté qui "rappelle" l’illégalité d’UberPOP et prévoit des "contrôles renforcés". Dès la décision prise, les chauffeurs de taxis ont mis fin à leur mouvement de protestation déclenché la veille, après l’annonce du lancement d’UberPOP à Marseille, Nantes, et Strasbourg. "On peut estimer qu’on a eu partiellement gain de cause. L’autre bataille, ça va être sur le plan national (pour) désactiver l’application. Si elle est déclarée illégale, il n’y pas lieu qu’elle continue à fonctionner. Il faut qu’on l’obtienne du ministère de l’Intérieur, notre ministère de tutelle", a déclaré à BFMTV Rachid Boudjema, membre du syndicat des Taxis marseillais.