L’offre de rachat faite par SFR à Bouygues Telecom – aux alentours de 10 milliards d’euros – il en sera question mardi à Bercy au ministère de l’Economie et des Finances oú le ministre Emmanuel Macron recevra Patrick Drahi le patron du groupe Altice, maison-mère de SFR. Le gouvernement français l’a déjà dit : la consolidation n’est pas aujourd’hui souhaitable pour le secteur telecoms, en termes d’emplois, d’investissements et de prix.
Mais l’Etat n’est présent ni dans le capital de Numericable ni dans celui de Bouygues Telecom. Donc si cette offre aboutissait, elle ferait de la nouvelle entité : SFR/ Numericable/Bouygues Telecom le premier opérateur français par le nombre de clients, Orange reculant à la deuxième place.
Cette opération suscite des craintes et notamment celle de voir les prix repartir à la hausse pour les consommateurs.
“Avec trois opérateurs il y a moins de concurrence qu’avec quatre opérateurs, explique Antoine Autier de l’association UFC Que Choisir. Les opérat