L’afflux de migrants en Italie est une question épineuse pour Rome, mais pas que sur le plan européen. Elle l’est aussi en interne. Dans le nord du pays, certaines régions s’opposent aux transferts de réfugiés provenant du sud, alors que les centres d’accueil y sont saturés. Avant de se rendre à Bruxelles, le chef du gouvernement italien Matteo Renzi a tenu une réunion ce jeudi à Rome avec des représentants des communes et des régions. Il a préconisé des solutions “éthiques et raisonnables”.
Le gouverneur de la région de la Vénétie, bastion du parti anti-immigration la Ligue du Nord, a réagi en appelant les préfets, en charge de la gestion des migrants, “à ne plus répondre au téléphone quand le gouvernement appelle” et “à se rebeller”.
De son côté, le maire de gauche de Palerme a estimé que l’Europe vivait un “génocide” avec la mort des immigrés en Méditerranée et qu’il faudrait instaurer leur libre circulation dans l’Union européenne pour éviter les drames.
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