Le président François Hollande a fermement condamné "les violences inacceptables", commises lors des manifestations de chauffeurs de taxi en France. Le président français a par ailleurs estimé que UberPOP devait être "dissous et déclaré illégal". "Ce n'est pas l'Etat qui peut saisir des véhicules lui-même", la saisie devant "être autorisée par des décisions de justice", a-t-il précisé dans la nuit de jeudi à vendredi, en marge d'un sommet européen, à Bruxelles.
Au total, 2 800 taxis ont été mobilisés jeudi en France avec une "trentaine de points de blocage". UberPOP revendique 400 000 utilisateurs dans l'Hexagone. Mais ses chauffeurs ne payent ni cotisations ni impôts, n'ont pas suivi les 250 heures de formation nécessaires et ne sont pas assurés professionnellement.