Patrick Coquidé a analysé l'impact de la remontée des taux d'intérêt sur le budget français. Il a expliqué qu'une hausse de 1% des taux couterait 2,5 milliards supplémentaires en 2015 au budget de l'État et 5,3 milliards en 2016. La hausse semble inéluctable avec la crise grecque, car le pays et ses créanciers n'arrivent toujours pas à trouver un accord. Si la situation ne s'améliore pas, un risque d'augmentation des taux d'intérêt sur les dettes souveraines des États de la zone euro pourrait intervenir dans les prochains jours ou semaines. Rappelons que Paris détient 11,4 milliards d’euros de prêts directs à Athènes. Par ailleurs, la France est engagée à hauteur de 32 milliards d’euros via le FESF, le Fonds européen de sécurité financière. "Donc, l'État français devrait revoir sa copie budgétaire pour rester dans les clous de Bruxelles", a décrypté notre spécialiste. - Le Grand Journal, du 7 juillet, sur BFM Business.