C’est un pape acclamé qui fend la foule à Quito. Pour sa deuxième messe en plein air en Equateur, le pape argentin renouvelle son appel à l’unité et au dialogue. Le souverain pontife dénonce la tentation de “diriger seul.” “On avance seulement lorsque l’on met de côté ses différences personnelles” dit-il. Et de faire référence à la lutte pour l’indépendance des pays latino-américains : “Le bicentenaire de ce cri d’indépendance d’Amérique Latine, ce fût un cri né de la conscience du manque de libertés, de se sentir exploités, dépouillés, soumis aux interêts circonstanciels de ceux qui alors détenaient le pouvoir.”
Cette visite pontificale est l’occasion d’une trêve politique en Equateur. Le président Rafael Correa est la cible depuis un mois de manifestations.
Le Saint père quitte mercredi l’Equateur pour la Bolivie, où il restera jusqu‘à vendredi, avant d’aller au Paraguay jusqu‘à dimanche. Un pape qui attire les foules : ils étaient près d’un million à assister à son homélie mardi