Comme pour la peau de mammifères ou celle des reptiles, la peau de poisson peut être tanée et devenir du cuir. Inspirée par cette pratique, qu’elle a découvert en Laponie, Marielle Philip, une jeune entrepreneuse du bassin d’Arcachon, a créé son atelier de tannage. Elle récupère des peaux de poissons pêchés localement, s’occupe de nettoyer les peaux, les fait mariner dans des bains de tannages pour ensuite les proposer à des créateurs de chaussures et de sacs. Pour la jeune femme l’objectif est de créer « une nouvelle économie circulaire du pêcheur au sac à main ».