“Les embryons humains ne peuvent pas être réduits à des possessions”, c’est l’avis rendu ce jeudi par la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg.
Les juges ont ainsi rejeté la requête d’Adelina Parillo. Cette Italienne avait congelé en 2002 des embryons obtenus dans le cadre d’une fécondation in vitro avec son compagnon. Son mari étant décédé l’année suivante, elle souhaitait donné ces embryons à la recherche. Or en Italie une loi interdit depuis 2004 la destruction des embryons humains conçus in vitro, considérés comme des sujets pour garantir leur droit à la vie.
Les juges de la Cour, par 16 voix contre 1, ont estimé que la loi italienne ne violait pas le droit à la vie privée et familiale, ni le droit à la propriété dans la mesure où ces embryons ne pouvaient pas être considérés comme une possession de la mère.