Un détenu sur trois travaille en prison en France. Pourtant, leurs droits ne sont pas très protégés. Ils sont payés entre 2 et 4 euros par heure, n'ont pas le droit de se syndiquer ni d'assurance chômage ou encore de médecine du travail. Certains juristes et sociologues dénoncent un déni de droit et espère convaincre le Conseil constitutionnel. "Si nous sommes suivis, le législateur sera contraint à la réforme et devra garantir un certain nombre de libertés fondamentales", espère l'avocat Patrice Spinosi.