Des migrants enfermés qui dorment à même le sol sans matelas. Des couvertures en nombre insuffisant pour se tenir au chaud, des vêtements et des bouteilles en plastique brulés pour se réchauffer un peu. Les conditions de vie dans le camp slovène de Brezice, à la frontière avec la Croatie, sont « inhumaines », selon la photographe française Anne A-R qui a pu y pénétrer mardi 27 octobre au soir. Choquée, elle a envoyé ses prises de vues au Monde.