Les pilotes français, évadés de République Dominicaine où ils avaient été lourdement condamnés pour trafic de drogue, ont été conduits lundi matin par les gendarmes chez la juge marseillaise qui instruit l'enquête française sur l'affaire Air Cocaïne. "C'est pathétique (…) On préfère, plutôt que de les convoquer, envoyer les gendarmes devant la famille, l'humiliation de l'arrestation", a dénoncé l'un des avocats des accusés, Éric Dupond-Moretti.