Alors que le GHB (gamma-hydroxybutyrate) ou Gamma OH qui est une molécule anesthésique à usage médical, est classé en France depuis 1999 comme produit stupéfiant. Cette « drogue du violeur » comme elle est couramment nommée fait de nombreuses victimes en Belgique. Ainsi, Tine Hollevoet, porte-parole de la police fédérale, informe dans les colonnes de sudinfo.be que le nombre des victimes de viol provoqué par ce stupéfiant aurait augmenté de 5% entre 2013 et 2014, passant de 555 cas déclarés à 585 en 2014. Pour mémoire, en tant que drogue, le GHB s’est fait connaître en France dans les années 1960, à forte dose, ses principaux effets sont de l’euphorie, une sédation et une diminution des inhibitions sociales (similaire à l’alcool). Des doses particulièrement élevées peuvent entraîner une perte de conscience, comme c'est le cas dans les histoires de viol. En général, le GHB est vendu dans la rue sous forme de petite fiole de liquide transparent et inodore et consommé oralement, parfois dans une boisson. Utilisé comme on l’a dit plus haut, la drogue du violeur, est ajoutée à la boisson de la victime et, malgré son léger goût salé, elle passe souvent inaperçu…