Repérer les avions partout dans le monde dès 2017, c’est l’objectif de l’accord scellé mercredi à l’ONU.
Les experts réunis à la Conférence mondiale des radiocommunications à Genève ont décidé d’attribuer des fréquences radioélectriques aux satellites qui pourront recevoir des signaux émis par des avions. Aujourd’hui 70% de la surface terrestre (océans, déserts, montagnes) ne permet pas cette surveillance.
Très concrètement, les experts réunis à Genève ont décidé d’attribuer la bande de fréquences 1 087,7-1 092,3 MHz au service mobile aéronautique par satellite (Terre vers espace) pour la réception par les satellites stations spatiales des émissions de signaux dits ADS-B (surveillance dépendante automatique en mode diffusion) provenant des émetteurs d’aéronefs, a précisé l’UIT dans un communiqué. L’information sera ensuite renvoyée automatiquement aux stations terrestres en charge du contrôle aérien.
L’accord devra être mis en place par l’Organisation de l’aviation civile inter