Le premier ministre, Manuel Valls, a présenté jeudi 19 novembre devant l’Assemblée nationale le projet de loi prolongeant l’état d’urgence de trois mois à la suite des attentats du 13 novembre.
« L’état d’urgence doit être prolongé sur tout le territoire, en métropole comme en outre-mer », a déclaré Manuel Valls, ajoutant que « d’autres libertés ont été ou peuvent être temporairement limitées ».
Le premier ministre s’est également exprimé sur l’arrêté publié le 13 novembre et autorisant l’emploi de sulfate d’atropine comme antidote à une attaque chimique, arrêt qui se trouve dans le cadre de la COP 21 et ne correspondait pas à une menace spécifique, avait par la suite précisé le gouvernement.
« Il ne faut aujourd’hui rien exclure et je le dis avec toutes les précautions qui s’imposent, mais nous savons et nous l’avons à l’esprit, il peut y avoir aussi le risque d’armes chimiques et bactériologiques. »