Une bombe a explosé tôt mardi à Athènes devant les bureaux de la Fédération des entreprises grecques. Des appels téléphoniques à deux quotidiens grecs avaient prévenu la police mais l'attaque n'a pas été revendiquée dans l'immédiat.
L'attentat intervient après une attaque incendiaire qui avait visé samedi le domicile d'un proche du Premier ministre Alexis Tsipras, le ministre à la coordination gouvernementale Alekos Flambouraris. Le gouvernement grec de gauche radicale est confronté à une reprise de la contestation sociale, après s'être résigné en juillet à accepter un nouveau plan de sauvetage financier du pays en échange d'un nouveau train de mesures d'austérité et de réformes dictées par les créanciers, UE et FMI. Dans ce cadre, il a fait voter vendredi une loi réduisant notamment la protection dont jouissent les ménages endettées contre les saisies de leurs domiciles.