La Nouvelle-Zélande a rendu un ultime hommage à Jonah Lomu, décédé le 18 novembre dernier, lors d'une cérémonie organisée au stade d'Auckland lundi matin.
Un chant de deuil maori, des All Blacks qui exécutent un haka tout en puissance: la Nouvelle-Zélande a rendu lundi un émouvant hommage à Jonah Lomu, légende du rugby mondial, dans l'Eden Park d'Auckland, la citadelle de l'équipe nationale. Le visage fermé, Buck Shelford et une vingtaine d'anciens internationaux ont livré la version "Ka mate" de cette danse rituelle, tandis que le cercueil drapé de noir renfermant la dépouille de Jonah Lomu était placé sur un corbillard.
D'anciens joueurs, comme Michael Jones et Frank Bunce, ont porté le cercueil jusque sur le terrain alors qu'un chant de deuil maori résonnait dans le stade empli de milliers de fans. L'épouse du joueur, Nadene, et ses fils Brayley, six ans, et Dhyreille, cinq ans, vêtus de chemises noires floquées du numéro 11 de leur père, suivaient le cercueil, la tête basse.
Il n'existe guère de meilleur endroit que l'Eden Park, où la sélection a remporté ses deux premiers titres de champion du monde (1987, 2011), pour dire adieu à Jonah Lomu, a expliqué l'ancien entraîneur des All Blacks, John Hart. "Parce que c'est la maison spirituelle du rugby et un endroit que Jonah aimait tant. Jonah, tu étais un phénomène sur le terrain et un géant doux et bienveillant en-dehors." Cet hommage national sera suivi mardi par des funérailles privées.