C’est un nouvel exemple de certaines dérives de l’état d’urgence. Mickael, 30 ans, est assigné à résidence à Blagnac, près de Toulouse, depuis le 15 novembre. D’après le ministère de l’Intérieur, il aurait été en contact avec un groupe islamiste et ferait du prosélytisme radical dans les quartiers. Mais le jeune homme catholique nie tout lien avec des réseaux islamistes. Tous les jours, il doit pointer au commissariat et a l'interdiction de quitter son domicile entre 20h et 6h. Depuis, Mickael se bat pour obtenir la levée de son assignation. À la suite des attentats de Paris, environs 300 personne ont reçu une assignation à résidence.