Sirènes portatives, percussions, pétards, porte-voix ou encore casseroles en guise de tambours. Les pompiers du Val-d’Oise ont réussi leur challenge ce lundi après-midi : donner de la voix, et surtout se faire entendre. Au propre comme au figuré. Ils étaient plus de 500 soldats du feu réunis dès 16 heures sous les fenêtres du préfet du département, à Cergy.
Tous attendaient fébrilement, mais dans un vacarme assourdissant, la décision concernant le maintien ou non de leur logement de fonction pour nécessité absolue de service. Peu avant 17 heures, la bonne nouvelle est enfin tombée. « Pour reprendre un slogan : rien ne change ! C’est un vrai soulagement et c’est votre mobilisation qui a permis ce résultat », s’est félicité le commandant Pierre Ané, secrétaire général de la CGT, officier du Sdis (Service départemental d’incendie et de secours), à la sortie de la réunion entre le collectif syndical et le préfet du Val-d’Oise.

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