Finalement, le gouvernement n'inscrira pas dans la Constitution la déchéance de nationalité pour les bi-nationaux reconnus coupables d'actes de terrorisme. En déplacement en Algérie, la ministre de la Justice, Christiane Taubira a annoncé qu'elle soutient ce recul effectué par François Hollande. Laurent Neumann estime que le président de la République a renoncé par pragmatisme. En effet, si cette mesure avait été maintenue, une majeure partie des députés de la gauche n'aurait pas voté pour le projet de révision constitutionnelle du gouvernement. - Bourdin Direct, du mercredi 23 décembre 2015, sur RMC.