Schubert - Impromptu Opus 90 #3_By Eric

Fait Eric 2015-12-24

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Voeux universels, de Noël, de nouvelle année, de vie...

En tout moment charnière de nos vies, période de fêtes mais aussi occasion de bilan d’une année écoulée, année riche en tumultes et événements pas toujours à la gloire de l’Humanité, il est plus que jamais essentiel pour l’homme de garder les yeux ouverts pour distinguer « Le Bien » et « Le Mal » mais aussi de les garder fermés pour redonner de l’espace aux rêves...

L’impromptu de Schubert Opus 90 #3, à travers l’interprétation qui en est faite ici, en est une parfaite illustration. Il exprime le besoin de faire exister et triompher nos rêves, face au tumulte de nos vies, soumises l'opposition violente entre "Le Bien" et "Le Mal"

Dans l'impromptu, le rêve revêt l’apparence d’un flot continu de croches, de tempo Andante et nuance « pianissimo » qui perdure tout au long des différentes parties de l’impromptu (de structure musicale A-B-A) en étant ponctué, tantôt (partie A ) par le chant léger et envoûtant de l’Ange, à peine troublé par quelques grondements lointains prémices d’un avenir proche tourmenté , tantôt (partie B ) par l’arrivée fracassante du Diable qui se déchaîne en frappant à la porte du rêve (4 coups forts à chaque fois) et en grondant, encore et encore, de plus en plus fort, toute la nuit jusqu'à l'épuisement, avant que l’éclaircie libératrice des premières lueurs du jour ne vienne annoncer l’effondrement du Diable au rythme de 5 coups de cloches retentissants… Survient alors le retour de l’Ange (retour de la partie A de l’impromptu) et un épilogue où se profile la disparition du Diable, marquant définitivement le triomphe du « Bien » contre le « Mal » et permettant au rêve de retrouver son calme angélique initial, avant de s’évanouir doucement...
Eric

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