Ces deux pays, baignés par le fleuve, craignent de recevoir moins deau.
A cause de qui? De lEthiopie, qui veut dévier le Nil bleu pour construire un barrage hydro-électrique. Le Nil Bleu rejoint le Nil Blanc à Khartoum pour former le Nil, qui traverse ensuite le Soudan puis lEgypte.
LEthiopie est encouragée par les réactions de plusieurs officiels , notamment soudanais, qui affirment quil ny aura pas dimpact.
Des réunions au sommet ont lieu entre les trois pays : les Egyptiens sont très attachés aux droits historiques quils ont sur le Nil :
Si le barrage modifie la quantité deau que nous recevons du Nil, soit 55 milliards de mètres cube, semporte cet habitant, alors la ligne rouge sera franchie, et notre pays pourra se battre pour leau, nous y sommes prêts.
Une commission dexperts des trois pays doit rendre ses conclusions dans les prochains jours. Si le fleuve nest pas affecté en amont, cela rassurera peut-être ces paysans égyptiens, très inquiets :
Sils dévient le cours du Nil, demande un agriculteur, comment va-t-on arroser nos cultures ? Comment ça va pousser ? Même sans ça, nous navons déjà pas beaucoup deau.
Le conflit agité entre certains des dix pays arrosés par les eaux du Nil senflamme à nouveau, remarque Mohammed Shaikhibrahim, notre correspondant au Caire, chaque État voulant protéger ses intérêts, notamment lEgypte qui considère le Nil comme son artère vitale, cest en même temps une source de force et de faiblesse.
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