Le 9 janvier dernier, Michel Catalano voyait débarquer au petit matin les deux terroristes les plus recherchés d’Europe dans son imprimerie de Dammartin-en-Goële. L’homme peine toujours à raconter précisément cette heure et demi passée avec les frères Kouachi, qui avaient, deux jours plus tôt, perpétré la tuerie de Charlie Hebdo. Et à s’expliquer comment il a pu sortir vivant de cet enfer. Installé aujourd'hui dans des locaux provisoires au Mesnil-Amelot, l'imprimeur a attendu 11 mois avant que l'aide financière de l'Etat ne se concrétise. D'ici l'été, il espère rejoindre ses locaux d'origine (à Dammartin-en-Goële), une fois la reconstruction achevée.
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