Buzz :. Un prisonnier français filme en direct sa vie en cellule !

LEUC 2016-01-27

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En France, la mise en ligne d’une nouvelle vidéo filmée par un prisonnier depuis sa cellule pose à nouveau des questions sur la vie apparemment dorée de certains détenus français. Ce dimanche 24 janvier, un détenu de la prison de Luynes, dans le sud de la France, s’est filmé en direct avec son smartphone et a répondu aux questions des internautes via l’application Periscope. L’Obs a publié un résumé de la séquence.

Equipé de son smartphone et profitant d’une connexion 3G, le jeune homme de 25 ans, se faisant appeler Driss, s’est livré à une séance de questions-réponses surréaliste en direct de sa cellule. Chicha à la main et bonnet sur le visage, avec du rap en fond sonore et un match de foot retransmis à l’arrière, pendant 34 minutes, il raconte sa vie aux internautes. Le jeune homme indique qu’il purge actuellement une peine de 9 ans pour un braquage à main armée et qu’il devrait sortir cet été.

Il partage sa cellule, qu’il appelle « sa petite chambre », avec un détenu avec qui il est ami. Les deux hommes disposent de leur smartphone, d’une chicha, d’une télévision avec Canal +, d’une console de jeu et de nombreux biscuits et friandises. Pendant plus d’une demi-heure, le live a été suivi par des dizaines de personnes sur Twitter. « Chez moi, je n’ai pas autant de gâteaux. T’as même des Miel Pops ! », écrit une internaute. « Si c’est ça la prison, je veux bien y aller », indique un autre. Un utilisateur lui a également demandé s’il « regrettait ses conneries ? ». « Non, je ne regrette rien. C’est une connerie de jeunesse », répond le prisonnier. Durant le live, un internaute écrit : « Moi je suis en prison en Belgique ! ».

Fin 2014, des détenus de la prison des Baumettes, à Marseille, avaient créé la page Facebook « MDR o baumettes » sur laquelle ils partageaient leur quotidien. Sur les photos diffusées depuis l’intérieur de la prison, on pouvait apercevoir des barrettes de shit, des narguilés, des smartphones et des billets de 50 euros.

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