Ce jeudi les chauffeurs de taxis entamaient leur troisième journée consécutive de blocage en région parisienne. L'opération escargot a commencé tôt ce matin, en affectant sévèrement le trafic vers Paris. La mobilisation n'a pas faibli, les chauffeurs attendent que le gouvernement "se mette autour d'une table rapidement". Au niveau de la porte Maillot, presque 200 voitures étaient à l'arrêt. Les manifestants réclament d'avantage de contrôles sur les VTC qui ne respectent pas l'interdiction de marauder. Ils exigent également une compensation pour la baisse d'activité due à l'arrivée de cette concurrence. Des manifestants en colère qui scandaient "jusqu'au bout". "On ne lâchera rien, ce n'est pas à nous de lâcher c'est à l'état de lâcher. C'est l'état qui nous a mis dans cette merde", s'est insurgé l'un d'eux. Le ministre de l’économie Emmanuel macron a annoncé qu’il consulterait les taxis avec l'organisation d'une table ronde, vers la mi-février. Trop tard pour de nombreux chauffeurs