Depuis 2000, l'accord de transfert des données Safe Harbor a gouverné les flux de données européens au-delà de l'Atlantique. Dans le cadre de ce traité, les entreprises américaines pouvaient auto-certifier l'apport d'une "protection adéquate" aux données des utilisateurs européens, conforme aux exigences européennes. Toutefois, suite aux révélations d'Edward Snowden sur la surveillance mondiale de la NSA, la décision de la CJUE dans le cadre du procès de Max Schrems contre Facebook a remis en question les protections auto-certifiées promises par le Safe Harbor. Le 6 octobre 2015, la Cour de justice européenne a en effet rendu une décision invalidant le dispositif. Entreprises américaines et européennes ne peuvent plus faire circuler de données de part et d’autre de l’Atlantique. - Revue de presse de l'actualité numérique par Delphine Sabattier, directrice de la rédaction de 01Net.com. - Tech & Co, du lundi 1er février 2016, présenté par Sébastien Couasnon, sur BFM Business.