L’évolution de l’Homme et de ses cultures s’inscrit dans un cadre environnemental marqué par l’alternance des cycles climatiques glaciaires et interglaciaires. Les Hommes préhistoriques ont ainsi dû s’adapter aux contraintes des milieux.
Les modalités de l’exploitation du milieu végétal par les Homininés s’inscrivent dans le cadre environnemental du Quaternaire marqué par la cyclicité climatique. Les groupes humains profitent de la biodiversité des milieux tempérés lors des interglaciaires. Pendant les glaciaires, ils se déplacent vers des zones refuges de la végétation et de la faune localisées en région méditerranéenne.
En caractérisant les environnements quaternaires, la palynologie aborde la problématique de l’exploitation du milieu végétal par l’Homme préhistorique. L’évolution de l’homme et de ses cultures s’inscrit dans un cadre environnemental marqué par l’alternance des cycles climatiques glaciaires et interglaciaires. Le croisement des données souligne la capacité d’adaptation des Hommes préhistoriques aux contraintes des milieux.
Les groupes humains profitent de la biodiversité offerte par les environnements tempérés lors des périodes interglaciaires. Pendant les phases glaciaires, de nombreuses zones refuges de la végétation arborée et de la faune se mettent en place en région méditerranéenne. Les groupes humains se sont aussi déplacés vers ces zones refuges où les conditions climatiques étaient plus clémentes pendant les glaciaires.
Les relations homme-milieu montrent donc des interactions complexes entre l’évolution morphologique des Homininés, l’augmentation de ses capacités cognitives et les modifications des écosystèmes tempérés en relation avec le changement climatique global
Par Vincent Lebreton, Palynologue, maître de conférences
Département de Préhistoire, UMR 7194 CNRS « Histoire naturelle de l’Homme préhistorique », Muséum national d'Histoire naturelle