Plus d’une centaine de médecins ont manifesté samedi dans toute l’Egypte contre les brutalités policières. Du Caire à Alexandrie en passant par Louxor ou encore Suez. Comme ils l’avaient déjà fait le 12 février, ils ont dénoncé l’agression dont ont été victimes deux de leurs collègues le 28 janvier, parce que l’un avait refusé de rédiger un certificat de complaisance.
“Aucune poursuite n’a été engagée contre l’agresseur, déplore le docteur Abdelnasser Raslan. Ce policier a été simplement relâché. Et donc personne ne nous a rendu justice.” Les violences policières sont un problème récurrent en Egypte. Par exemple, dans la nuit de jeudi à vendredi, un jeune homme a été abattu par un policier. Le sujet est devenu tellement sensible que le président al-Sissi a promis des mesures pour les empêcher… ou au moins sanctionner les coupables.