A travers l’évangile de ce dimanche, mes frères, mes sœurs, Jésus propose le thème central de la foi en présentant la figure de Dieu, en ses traits les plus beaux, un Père riche en pardon, ouvert à la réconciliation, qui communique son amour et qui ne s’oppose pas systématiquement aux erreurs humaines.
Il est vraiment lent à la colère et plein d’amour, d’une attente respectueuse, d’une tendresse qui sait se taire et d’une créativité pour rejoindre l’homme au fond de son abîme.
C’est pourquoi, à certains moments, Dieu dans son silence intervient en aidant l’homme pécheur à réfléchir. Car sans réflexion il n’y a pas de conversion.
C’est bien l’exemple qui nous est proposé dans cette péricope évangélique, où, après son humiliation et la perte de sa dignité pour gagner son pain, le fils prodigue se met à réfléchir sincèrement et profondément.
Il décide alors de choisir la voie du dialogue direct pour résoudre ses problèmes et surmonter ses crises en posant simultanément trois actes essentiels :
D’abord il reconnaît son état de pécheur, ensuite, il regrette son acte et enfin il prend la décision de changer positivement, conscient que Dieu son père et notre père n’abandonne pas le pécheur dans son inconscience.
Pour cet enfant prodigue comme pour nous tous, l’essentiel est de prendre conscience et de changer de mentalité et de comportement. Il s’agit d’avoir le courage de vouloir abandonner notre passé de péché pour tracer dans la lumière de la vérité, de la justice, du pardon et de l’amour la voie de reconstruction individuelle et collective.
Il nous faut tous, enfants, jeunes et adultes, hommes et femmes, aller à la conversion, autrement dit, changer radicalement et positivement notre manière de penser, d'agir, dans tous les domaines.
Puisse Dieu par la grâce sa miséricorde infinie, venir au secours de nos faiblesses.
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