Un pays en Europe tient une place majeure dans la crise des migrants : l’ancienne République yougoslave de Macédoine, située au nord de la Grèce. En adoptant une attitude qu’il juge ferme et responsable, le pays espère hâter son entrée dans l’OTAN, objectif qu’il poursuit depuis plus de dix ans. Euronews a pu rencontrer son président Gjorge Ivanov.
“Notre frontière n’est pas fermée. Ce qui est fini, c’est le passage illégal de migrants comme cela a eu lieu par le passé. Bien sûr, quiconque souhaite être enregistré et se trouve muni de documents valides peut passer.”
Dans un “entretien au quotidien allemand “Bild”“:http://www.mia.mk/en/Inside/RenderSingleNews/61/133073005, le président macédonien a estimé que sans être membre de l’Union européenne, son pays protège l’Europe d’un pays, la Grèce dont le contrôle des réfugiés est, je cite, “déficient”.
“Nous avons eu de nombreux réfugiés par le passé. D’abord, lors de la guerre en Bosnie, puis lors de la guerre au Kosovo. Nous avons