Manuel Valls s'était attiré de vives critiques en déclarant après les attentats du 13 novembre qu'"expliquer (de tels actes), c'est déjà vouloir un peu excuser". Le Premier ministre est revenu sur ces propos lundi et a souligné qu'il fallait "bien sûr chercher à comprendre" ce qui mène à la radicalisation jihadiste, "ce qui ne veut pas dire chercher je ne sais quelle explication". "Il faut d'abord et surtout la combattre, cette hyperviolence", a-t-il poursuivi en ouverture de la 2e "instance de dialogue avec l'islam de France" devant quelque 150 responsables musulmans, militants associatifs, acteurs de terrain et chercheurs.