Dimanche 3 avril 2016 au départ du 40e marathon de Paris, un participant s'est amusé à courir en tête devant les favoris tout en prenant un selfie avec son téléphone portable. Cela n'a pas amusé les commentateurs Patrick Montel et Bernard Faure qui ont jugé l'acte du plaisantin irrespectueux « Il est connecté, je pense, mais pas avec son corps ». « Il est en surrégime total, il va exploser dans pas longtemps », « Moi je dis que ça pollue, ça pollue parce qu'il faut rester à sa place, et aujourd'hui devant, la place c'est celle des Kényans ». Alexis Valtat, le plaisantin, aura couru en tout 600 mètres en tête. Il explique sur sa page Facebook (lien dans l'article) qu'il a mérité sa place, et qu'il avait le droit de courir devant « Tout dabord, je tiens à vous signaler que le « plaisantin pas connecté avec son corps », court le marathon en 2h39, temps qui ma permis davoir un dossard préférentiel justement et de commencer à « ma place ». Pas dentourloupe, aucune, sur la ligne javais mon dossard et mes jambes comme tout le monde et comme tout le monde jai commencé à courir. ». Patrick Montel a tenu à s'excuser auprès d'Alexis Valtat. « Tout dabord, mille excuses pour le marathonien inconnu dont jai brisé le rêve. Si javais imaginé limportance que revêtait pour lui, ce départ en fanfare, je me serai volontiers abstenu de tous commentaires. Personne en effet nest qualifié pour juger de la pertinence dun rêve qui sépanouit au plus profond de lintime. Jespère donc quil acceptera mes excuses les plus sincères sur ce point précis. »