Mardi 20 avril, le patron du Medef, Pierre Gattaz, a réclamé un retour à l'ancienne version du projet de loi Travail. "Si rien ne bouge rapidement, dans les trois semaines, nous en tirerons les conséquences", a-t-il prévenu.
Une sortie qui a fortement déplu au Premier ministre, Manuel Valls. "Je regrette cette méthode qui consiste à poser des ultimatums. Prendre en otage la négociation de l'assurance-chômage, c'est-à-dire sur le revenu de ceux qui ont perdu un emploi, c'est, je crois, ne pas être à la hauteur des responsabilités en tant que partenaire social", a déclaré le Premier Ministre.