CAP D'AGDE - 2016 - " Petite " grogne contre' les parkings payants
HERAULT TRIBUNE
2016-04-22
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CAP D'AGDE " Petite " grogne contre' les parkings payants
Vous pouvez retrouver dans la rubrique " La presse en parle " d'Hérault Tribune, les évènements et les actualités concernant la vie locale ou régionale relayés par les médias locaux ou nationaux.
Vous retrouvez pour la région Agathoise dans MIDI LIBRE toutes les informations locales d'Agde et sa région sur MIDI LIBRE tous les matins en kiosque ou sur abonnement.
L'article du vendredi 22 avril 2016 est consacré aux parkings payants au Cap d'Agde.
Nous avons ajouté à cet article une vidéo des commerçants et quelques clichés.
“Petite” grogne contre les parkings payants
Cap-d’Agde ❘ Une vingtaine de commerçants et propriétaires se sont rassemblés esplanade Racine.
Ce jeudi matin, à 9h30, ils sont arrivés par grappes, dispersées, sur l’esplanade Racine au Cap-d’Agde. Timidement, quelque 25 personnes - des commerçants du centre-port pour l’essentiel - ont noué le dialogue. « On est là pour montrer notre mécontentement », lâche l’un d’eux. L’objet de leur colère : la montée en puissance des parkings payants dans la station et en particulier derrière le centre-port. Cette année en effet, les parkings aux tarifs horaires seront payants dès le 1er mai*, tel que cela a été voté en conseil municipal le 16 février dernier. « Que ce soit payant en juillet et août, on est d’accord mais aussi longtemps, on ne l’est pas », martèle Muriel. « Oui, ça pénalise le commerce. » « Sur les nocturnes c’est net », observe Andrée. Les arguments fusent, ça et là. « Au Grau-d’Agde ou à Marseillan, tout est gratuit ». « On est tous des consommateurs, quand on vient en vacances, on n’est pas content de payer le parking, ce sera au détriment la glace. » « Ici, les gens ont des petits budgets, notre clientèle est familiale, ils se sont déjà saignés toute l’année pour venir... » « Les chiffres indiquent peut-être une hausse de fréquentation des parkings, mais ce n’est pas parce qu’il y a plus de rotation qu’il y a plus de consommation », note quant à lui Jean-Philippe.
Des propriétaires d’appartements en résidence secondaire se joignent à la conversation. «On est là cinq mois de l’année et on paie plein pot. Et on paie les impôts locaux », explique Françoise. « Quand on a acheté, l’agent immobilier m’a dit qu’il n’y avait pas de garage pour tout le monde mais qu’il y avait ces parkings... » Le rassemblement se poursuit une petite heure durant, dans la confusion. Voté à main levée durant l’assemblée générale de l’Adec - l’association fédérant les commerçants - la semaine dernière, le mouvement a ensuite été relayé, assez curieusement, par diffusion d’un tract anonyme.
Par ailleurs en amont, le comité de pilotage est l’occasion, en principe, pour les acteurs concernés, de faire entendre leur voix... Mais Muriel ne baisse pas les bras : « On va s’organiser et prendre rendez-vous avec le maire pour trouver un arrangement. »
MÉLISSA ALCOLÉA
[email protected]◗ * Les parkings Alsace-Lorraine, Provence, Vivarais, Cévennes, Flandre, bulle d’accueil, Bannière et Coquilles seront payants dès le1er mai et jusqu’au 30 septembre (contre 1er juin-30 septembre en 2015). En mai : quatre heures d’affilée gratuites en semaine et un tarif classique le week-end.
De la bisbille à l’Adec
Association ❘ Des commerçants réclament une élection du bureau.
Ce n’est pas la première fois que l’on évoque le sujet mais la tension semble être montée d’un cran au sein de l’Adec, l’Association pour le développement économique et culturel du Cap-d’Agde qui fédère 167 commerçants du centre-port.
En effet, après la publication, la semaine dernière, d’un article sur le bilan de l’assemblée générale présenté par le président Didier Leroy, trois commerçants ont souhaité monter au créneau et s’exprimer publiquement sur le sujet.
Ainsi Emmanuel Cavillon (l’un des créateurs de l’Adec qui n’est plus adhérent aujourd’hui), Valérie Bourrel et Jean-Philippe Andval estiment que l’association ne remplit pas son contrat en terme de mise en place d’animations, de défense et de représentation des commerçants. « Il n’y a plus aucune dynamique et toutes les propositions des membres sont rejetées ! »
« Leur seul objectif est d’organiser la braderie. » La grande braderie de septembre, qui draine énormément de monde sur les quais et rapporte de l’argent, est en effet un événement clé. Concernant les droits de place, « je réclame l’établissement de factures numérotées pour passer en comptabilité », demande Emmanuel Cavillon, jetant ainsi le doute sur les comptes de l’Adec. Avant de pointer du doigt le nombre de stands que s’octroieraient les membres du bureau lors de la braderie...
Bref, un climat délétère et une ambiance “panier de crabes”. « On demande une élection par les adhérents. Après, si l’actuel bureau est élu, il n’y a pas de soucis », plaident les trois Agathois.
Contacté par Midi Libre,
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L'article du vendredi 22 avril 2016 est consacré aux parkings payants au Cap d'Agde.
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“Petite” grogne contre les parkings payants
Cap-d’Agde ❘ Une vingtaine de commerçants et propriétaires se sont rassemblés esplanade Racine.
Ce jeudi matin, à 9h30, ils sont arrivés par grappes, dispersées, sur l’esplanade Racine au Cap-d’Agde. Timidement, quelque 25 personnes - des commerçants du centre-port pour l’essentiel - ont noué le dialogue. « On est là pour montrer notre mécontentement », lâche l’un d’eux. L’objet de leur colère : la montée en puissance des parkings payants dans la station et en particulier derrière le centre-port. Cette année en effet, les parkings aux tarifs horaires seront payants dès le 1er mai*, tel que cela a été voté en conseil municipal le 16 février dernier. « Que ce soit payant en juillet et août, on est d’accord mais aussi longtemps, on ne l’est pas », martèle Muriel. « Oui, ça pénalise le commerce. » « Sur les nocturnes c’est net », observe Andrée. Les arguments fusent, ça et là. « Au Grau-d’Agde ou à Marseillan, tout est gratuit ». « On est tous des consommateurs, quand on vient en vacances, on n’est pas content de payer le parking, ce sera au détriment la glace. » « Ici, les gens ont des petits budgets, notre clientèle est familiale, ils se sont déjà saignés toute l’année pour venir... » « Les chiffres indiquent peut-être une hausse de fréquentation des parkings, mais ce n’est pas parce qu’il y a plus de rotation qu’il y a plus de consommation », note quant à lui Jean-Philippe.
Des propriétaires d’appartements en résidence secondaire se joignent à la conversation. «On est là cinq mois de l’année et on paie plein pot. Et on paie les impôts locaux », explique Françoise. « Quand on a acheté, l’agent immobilier m’a dit qu’il n’y avait pas de garage pour tout le monde mais qu’il y avait ces parkings... » Le rassemblement se poursuit une petite heure durant, dans la confusion. Voté à main levée durant l’assemblée générale de l’Adec - l’association fédérant les commerçants - la semaine dernière, le mouvement a ensuite été relayé, assez curieusement, par diffusion d’un tract anonyme.
Par ailleurs en amont, le comité de pilotage est l’occasion, en principe, pour les acteurs concernés, de faire entendre leur voix... Mais Muriel ne baisse pas les bras : « On va s’organiser et prendre rendez-vous avec le maire pour trouver un arrangement. »
MÉLISSA ALCOLÉA
[email protected]◗ * Les parkings Alsace-Lorraine, Provence, Vivarais, Cévennes, Flandre, bulle d’accueil, Bannière et Coquilles seront payants dès le1er mai et jusqu’au 30 septembre (contre 1er juin-30 septembre en 2015). En mai : quatre heures d’affilée gratuites en semaine et un tarif classique le week-end.
De la bisbille à l’Adec
Association ❘ Des commerçants réclament une élection du bureau.
Ce n’est pas la première fois que l’on évoque le sujet mais la tension semble être montée d’un cran au sein de l’Adec, l’Association pour le développement économique et culturel du Cap-d’Agde qui fédère 167 commerçants du centre-port.
En effet, après la publication, la semaine dernière, d’un article sur le bilan de l’assemblée générale présenté par le président Didier Leroy, trois commerçants ont souhaité monter au créneau et s’exprimer publiquement sur le sujet.
Ainsi Emmanuel Cavillon (l’un des créateurs de l’Adec qui n’est plus adhérent aujourd’hui), Valérie Bourrel et Jean-Philippe Andval estiment que l’association ne remplit pas son contrat en terme de mise en place d’animations, de défense et de représentation des commerçants. « Il n’y a plus aucune dynamique et toutes les propositions des membres sont rejetées ! »
« Leur seul objectif est d’organiser la braderie. » La grande braderie de septembre, qui draine énormément de monde sur les quais et rapporte de l’argent, est en effet un événement clé. Concernant les droits de place, « je réclame l’établissement de factures numérotées pour passer en comptabilité », demande Emmanuel Cavillon, jetant ainsi le doute sur les comptes de l’Adec. Avant de pointer du doigt le nombre de stands que s’octroieraient les membres du bureau lors de la braderie...
Bref, un climat délétère et une ambiance “panier de crabes”. « On demande une élection par les adhérents. Après, si l’actuel bureau est élu, il n’y a pas de soucis », plaident les trois Agathois.
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