Interrogé sur l’hommage qui lui a été rendu lors d’une cérémonie dans une université de Tel Aviv, et lors de laquelle il s’est vu attribuer le qualificatif de sioniste par un professeur ("Vous êtes l’un des seuls Premiers ministres qui ait soutenu Israël et qui soit sioniste"), Manuel Valls a eu du mal à cacher sa gêne. À la question de savoir si le socialisme français et le sionisme étaient compatibles, le Premier ministre a ainsi botté en touche : "Je n’ai jamais dit que j’étais sioniste, le sujet n’est pas là. Ce n’est pas du tout mon problème. Mon problème c’est de dire que le discours antisioniste est le premier pas, la porte ouverte à l’antisémitisme."