Dix-sept familles des victimes des attentats parisiens du 13 novembre 2015 vont attaquer l’Etat Belge d’après un rapport consulté par RTL, l’accusant de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour éviter les fusillades dans la capitale. Ainsi les frères Brahim et Salah Abdeslam auraient échappé à la justice belge qui pourtant avait été maintes fois alertée sur la radicalisation de ces derniers. Plus accablant encore, Salah Abdeslam alors qu’il était dénoncé par un informateur comme étant l’associé d’un futur attentat à Paris et devant repartir en Syrie, se présentera de lui-même au commissariat de Molenbeck ou il sera entendu et une fois son téléphone portable saisi… relâché. Un dossier finalement classé sans suite en juin 2015 et un téléphone analysé malheureusement après le 13 novembre. Selon l'avocat des familles des victimes, Samia Maktouf, "malgré des alertes lancées par les différentes surveillances de personnes susceptibles de passer à des actions armées, il n'y a jamais eu de judiciarisation de ces personnes dont on avait la certitude qu'ils étaient radicalisés".