Au lendemain de la huitième journée de mobilisation contre la loi Travail, Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de Force ouvrière, a prévenu ce vendredi sur BFMTV et RMC, que la contestation devrait se poursuivre, notamment à cause de l’absence de souplesse de la part de Manuel Valls. Après l’avoir qualifié à plusieurs reprises de "Premier ministre rigide", le leader syndical l'a de nouveau égratigné, estimant que l'économie et le social n'étaient pas "sa tasse de thé". Un manque de connaissance supposé qu'il n’a pas manqué de comparer au savoir de son prédécesseur Jean-Marc Ayrault, dont il a vanté la propension au dialogue et sa compréhension "de l'histoire sociale".