Si je suis Députée, ce n'est pas pour prendre des postures mais pour défendre des convictions.
C'est pourquoi, j'ai présenté ce matin, en commission des lois. ma proposition de loi visant à lutter contre le recours à une mère porteuse.
Avec les auditions que j’ai menées ces dernières semaines, j’ai acquis la conviction que l’opposition à la GPA, n’était ni de droite, ni de gauche : elle transcende les clivages politiques traditionnels dans une même vision de l’homme et de l’éthique.
En effet, il traite de principes et de valeurs partagés par un bon nombre de Français : le respect de la dignité de la personne, la garantie de l’indisponibilité du corps humain face aux tentatives d’aliénation et de marchandisation, la protection des femmes vulnérables contre toute forme d’exploitation et, in fine, la préservation de l’intérêt supérieur de l’enfant.
Il n’a du reste qu’une ambition : concrétiser les engagements pris par le Parlement et le Gouvernement en matière d’interdiction du recours à la gestation et à la procréation pour autrui, pratiques contraires aux principes essentiels de notre droit.
Comme disait Lacordaire, entre le fort et le faible, c'est la liberté qui opprime et le droit qui protège.
Sans surprise la Gauche a rejeté mon texte en commission des lois et ouvre la porte à la marchandisation du corps.
Retrouvez en intégralité mon intervention.