Charles Beigbeder, homme politique, chef d’entreprise et écrivain, était ce matin l’invité de Nicolas Beytout sur le plateau de l’Opinion. L’élu du VIIIème arrondissement de Paris a récemment co-fondé l’Avant-Garde, un mouvement «trans-partisan» dont le but est de «nourrir les candidats à l’élection présidentielle de nos convictions», car «la classe politique n’a plus le temps de penser». Concernant sa visite à Béziers pour la réunion organisée par Robert Ménard, Charles Beigbeder estime «être libre d’aller où il veut parler à qui il veut», tout en admettant être un «libéral enraciné», «à 180° du Front national». L’auteur de Charnellement de France (éditions Pierre-Guillaume de Roux) espère à travers son livre «réenchanter la République». Il insiste sur l’importance de «refaire aimer la France aux Français», en «assumant nos racines et l’héritage chrétien». Actionnaire de nombreuses sociétés, Charles Beigbeder, qui «propose d’acter que le fait culturel chrétien est une réalité historique», insiste sur l’importance d’être « assez ferme» en période de ramadan dans le monde du travail, sans néanmoins «faire de stigmatisation». Charles Beigbeder reconnaît, pour la primaire de la droite et du centre, reconnaît «être sensible aux discours de Jean-Frédéric Poisson, Hervé Mariton ou Jean-François Copé», tout en admettant que «Nicolas Sarkozy refait de beaux discours».