Des modalités de mesures inadaptées à la protection de la santé des utilisateurs
En effet, les modalités de mesure de DAS sont, du propre aveu de l’ANFR, particulièrement inadaptées à la réalité du risque lié à l’exposition des utilisateurs aux ondes électromagnétiques, jeune et très jeune public en première ligne. Et pour une raison simple, elles sont réalisées à une distance comprise entre 1,5 et 2,5 cm entre le téléphone et la partie du corps ou du tronc concernée. Or, en approchant progressivement les téléphones portables jusqu’à 5 mm de la peau, l’ANFR met en évidence que 89% des 95 téléphones portables testés dépassent la valeur limite réglementaire de 2W/kg pour le DAS local « tronc » et 25% dépassent les 4 W/kg recommandés pour le DAS local « membre ». Et cette référence aux 5 mm de la peau a été choisie par l’ANFR pour coller à la réalité des usages (communiqué ANFR du 04 mai 2016). Difficile, dans ces conditions, de croire une seconde qu’avec leurs équipes d’ingénieurs, les industriels ignorent les conséquences du choix des protocoles de mesures de DAS pour la santé des utilisateurs....
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