Au début de l’été 1996, trois cents Sénégalais, Maliens et Mauritaniens en situation irrégulière se réfugient dans l’église Saint-Bernard. Pendant 55 jours, ils vont donner un visage au mouvement des « sans-papiers ». Leurs situations, variées, ont pour beaucoup été compliquées par les lois Pasqua de 1986 et 1993. Mais le débat sur la légalisation des « sans-papiers » se durcit à cette époque.