Un mois et demi est déjà passé depuis la fin de l'Euro, et pourtant la plaie n'est toujours pas refermée pour Didier Deschamps. Le sélectionneur de l'équipe de France avait été accusé de racisme par plusieurs personnalités comme Eric Cantona ou Jamel Debbouze, qui estimaient qu'il n'avait pas sélectionné des joueurs comme Karim Benzema en raison de leurs origines. "Les attaques, je n'oublierai jamais. Je suis prêt à prendre des coups de partout. Mais personne n'a le droit de toucher à ma famille. Je n'oublierai pas. Après, je sais pourquoi je suis là, je vais de l'avant mais ce qui a été dit est inacceptable" , confie Didier Deschamps dans les colonnes de l'Equipe. Il précise même que cela n'est pas sans conséquence. Car Karim Benzema avait lâché en juin qu'il avait "cédé à une partie raciste de la France" dans les colonnes du journal Marca. Des propos très blessants, qui ont pesé dans la position de Didier Deschamps qui a décidé pour le moment de ne pas le réintégrer dans l'équipe. "Rien n'a changé depuis l'Euro. C'est moi qui ai décidé de ne pas le prendre (...) si je ne l'ai pas sélectionné, c'est parce que je considère que ce n'est pas le moment pour lui de revenir en équipe de France", a-t-il expliqué. En dépit, des polémiques, l'ancien footballeur a trouvé dans son rôle une certaine sérénité. "Je suis heureux et fier d'être sélectionneur et ça me fait plaisir de voir, malgré les périodes difficiles, voire très difficiles, que les Français aiment cette équipe" , a-t-il précisé au quotidien sportif. Une équipe qu'il est bien décidé à ne pas lâcher.