Les rivalités des sept candidats ont éclaté jeudi soir lors du premier débat pour les primaires de la droite et du centre, au moment où la question des affaires judiciaires a cristallisé les tensions.
Peu agressifs tout au long du débat, les sept candidats se sont cependant écharpés sur la question de leurs affaires judiciaires respectives. Bruno Le Maire a en effet demandé la publication du casier judiciaire des candidats, une nécessité selon lui pour prétendre à la présidence de la République.
Tour à tour, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé ont rebondi sur leurs déboires judiciaires respectifs et réaffirmer la légitimité de leur candidature. Alain Juppé a notamment répondu que si les Français "estiment que (sa) faute (le) disqualifie, ils ne (l)'éliront pas". Jean-François Copé s'est lui considéré "totalement hors de cause" dans l'affaire Bygmalion.